Jeff Boudreaux's Mumbo Gumbo Brass Band

sam10déc8:00 pmsam11:00 pmJeff Boudreaux's Mumbo Gumbo Brass BandFunk

Détail de l'évènement

Le Barbizon est heureux d’accueillir le grand Jeff Boudreaux pour un nouveau concert le “Mumbo Gumbo Brass Band“.

Un voyage dans le temps aux origines de la seule vraie musique folk américaine – le jazz – dans sa forme originale, le Brass Band. Jeff Boudreaux, le seul batteur de la Nouvelle-Orléans vivant en France, dirige cet ensemble All-Star avec une musique couvrant l’histoire de ces fanfares des premiers styles traditionnels aux styles plus funky et modernes. La danse est attendue !

De plus le match de la coupe du monde entre l’Angleterre et la France sera diffusé en direct simultanément au concert !!

Line up :

  • Jeff Boudreaux : Batterie
  • Robby Marshall : Saxophone
  • Josiah Woodson : Trompette
  • Luca Spiler : Trombonne 
  • Mike Clinton : Basse
  • Carl-Henri Morisset : Piano

Tarif :

  • 15€ en ligne (prévente),
  • 20€ sur place.

Début du concert : 20h

Possibilité de se restaurer sur place


Achat en ligne possible jusqu’à 1h avant le début du concert

PLATESV-D-2021-005944

Lire plus

Participants à cet évènement

  • Carl-Henri Morisset

    Carl-Henri Morisset

    Piano

    Carl-Henri Morisset est un pianiste né en 1992 à Paris. Il commence par étudier la clarinette puis le saxophone avant de se consacrer au piano à l’âge de 9 ans. Il rentre au conservatoire de Paris en 2012 où il étudie notamment avec Riccardo. Del Fra avec qui il se produit dans différents projets depuis 2014 (My Chet, my song, Moving People). Il se produit régulièrement en Europe (Bimhuis, Amsterdam, Ronnie’s Scott, Londres…) et dans le monde (New Orleans Jazz Festival, Festival International de Jazz de Montréal…) en tant que sideman de Riccardo Del Fra mais aussi d’Archie Shepp avec qui il partage la scène depuis 2015 dans ses différents projets (Attica Blues, Archie Shepp Quartet…) et avec des guests tels que Mos Def, Randy Brecker, Reggie Washington, Jamaladeen Tacuma ou encore Hamid Drake. Depuis 2016, il a enregistré 7 albums en tant que sideman : avec le quartet de Pierrick Pedron avec Thomas Bramerie et Greg Hutchinson, avec le trio de Thomas Bramerie, le projet Moving People avec Jason Brown, Kurt Rosenwinkel, Jan Prax, Tomasz Dabrowski et Rémi Fox, la chanteuse Estelle Perrault et un groupe composé de musiciens issus du CNSM, H ! Quartet (Bastien Weeger, Étienne Renard et Élie Martin-Charriere). En 2019, il est sélectionné par Jazz Magazine parmi les 20 pianistes à suivre et fait partie des trois révélations de l’année.

    Piano

  • Jeff Boudreaux

    Jeff Boudreaux

    Batteur

    Un batteur de la Nouvelle-Orléans vivant à Paris qui a joué avec des grands du jazz comme Wynton et Branford Marsalis, Randy Brecker, Rick Margitza, Toots Thielemans, Jean Michel Pilc, Melody Gardot… etc. Un rythme magique !

    Batteur

  • Josiah Woodson

    Josiah Woodson

    Trompette

    Aujourd’hui sideman primé aux GRAMMY Awards (pour son travail sur Love on Topde Beyoncé), ainsi qu’un leader du groupe qui a récemment sorti le premier album tant attendu Suite Elemental,Josiah Woodson a commencé la trompette à l’âge de 12 ans. En tant que produit de l’Oaktown Jazz Workshop, il a perfectionné son art sous l’enseignement privé de son défunt mentor, Khalil Shaheed.
    Woodson a obtenu son baccalauréat en musique du Conservatoire de musique Oberlin dans l’Ohio, où il a étudié avec Marcus Belgrave. Déménageant à Boston pour recevoir une maîtrise en musique (avec mention académique) du New England Conservatory of Music, Woodson a été sélectionné pour se produire au Panama Jazz Festival avec Danilo Perez, David Sanchez, Victor Paz et Kurt Rosenwinkel.
    Woodson a eu l’honneur de collaborer et/ou de partager la scène avec des artistes et musiciens notables tels que Branford Marsalis, Billy Hart, Gary Bartz, David Sanchez, Danilo Perez, Ronnie Burrage, Mario Canonge, John Lockwood, Dave Holland, Ben Williams, Mulgrew Miller, Michelle Zenino, Marcus Belgrave, Clarence Clemons, Beyoncé Knowles, Blitz the Ambassador, Mos Def, Winard Harper, Steve Turre, Najee et bien d’autres.

    Trompette

  • Luca Spiler

    Luca Spiler

    Trombonne

    Né à Adélaïde, en Australie, Luca a déménagé sa carrière musicale à Paris en 2013.

    Depuis lors, il est diplômé avec les honneurs du National Conservaotire Supérieur de la Musique et de Danse, a joué avec plusieurs des meilleurs musiciens de jazz en Europe, de nombreux orchestres classiques et théâtres musicaux ainsi que des groupes de salsa, des groupes de samba et des fanfares de style Nouvelle-Orléans.

    Trombonne

  • Mike Clinton

    Mike Clinton

    Bassiste

    On ne le dira jamais assez, toute musique est à l’image de celui qui l’écrit ou la conçoit. Elle se nourrit de l’environnement, de l’état d’âme, des traditions et de la vie. Celle du bassiste Mike Clinton en est l’illustration.
    Mike est issu d’une famille de musiciens. Il va naître de la relation entre son père, Jean-Yves Messan, bassiste d’origine gabonaise et sa mère, Esther Clinton-Celini, chanteuse et danseuse guadeloupéenne. Les deux se rencontrent lors d’une tournée d’Alan Chelly, un chanteur de rhythm’n blues originaire de la Caraïbe. Très tôt, le jeune Mike se familiarise à la musique. « J’avais bien évidemment une prédisposition pour la musique, se souvient-il. Je trouvais des mélodies dès l’âge de 4 ans. Dans la famille de ma maman, il n’y a que des musiciens. J’ai un oncle, Gabriel Clinton, qui est guitariste de jazz, un autre, Christian qui est aussi bassiste, ma grand-mère et ma mère, chantaient à la chorale. J’étais entouré d’instruments de musique et de vinyles. Ma grand-mère avait une immense maison familiale où tout le monde se retrouvait. » C’est ainsi qu’il va naturellement s’intéresser au piano tout en pratiquant le football. Il raconte : « En allant en Guadeloupe où j’ai passé mes années collèges au Lamentin, je me suis cassé le bras à un entrainement de football. Comme je devais faire de la rééducation, ma grand-mère, kiné, m’a recommandé de faire de la guitare pour renforcer mon bras. J’ai emprunté la basse d’un ami dans le quartier, je me suis mis à travailler dessus en écoutant le groupe Sixun, et tous les concerts « live ». J’y ai pris goût, et avec ce copain Jean-Luc Arstand, nous avons commencé à faire nos propres sons. Mon oncle nous apprenait des petites choses. Je me suis pris au jeu et j’ai adopté la basse. »
    Musicalement, le jeune artiste se sent proche de Marcus Miller, mais aussi de Michel Alibo, Pino Palladino ou encore Etienne M’Bappé, Guy N’Sangué, Richard Bona …

    Le jeune passionné est conscient que pour se rapprocher du niveau de ses idoles, il faut qu’il se perfectionne. Il comprend très vite que seul le travail lui permettra d’arriver à sa fin. « Je suis revenu à Paris et me suis inscrit au Conservatoire à Saint-Denis. Je voulais travailler le solfège et l’harmonie. » Il créé alors des lignes de basse sur les rythmes du batteur ivoirien Paco Séry, mais explore également les musiques haïtiennes, africaines, antillaises telles que le gwoka, le zouk, le chouval bwa …, afro-américaines comme la soul et le rhythm’n blues et bien sûr le jazz.

    De retour à Saint Denis quelques années plus tard, Mike intègre le milieu de la musique. Sur recommandation de Michel Alibo, un agent de musicien et manager, Fred Labiche, le repère et le contacte pour former le groupe C’Kans’, avec le chanteur Thierry Marthély, Marc Chery, Béatrice Poulot, Patrick Boston, Dominique Belleri, Lawrence Claïs… Très vite, il est embarqué dans des tournées aux Antilles et sa réputation ne tarde pas à grandir. « On a joué avec Jean-Philippe Marthély, Thierry Vaton, Patrick Saint-Eloi, Jean-Luc Guanel, Marie-Céline Chroné, j’avais 19 ans. Et nous avons fait un album avec le groupe C’Kans’ sorti en 1994. C’est comme ça que j’ai mis les pieds dans le milieu. Ça nous a permis de tourner aux Antilles. Puis on a commencé à m’appeler, Ronald Rubinel, Jean-Luc Alger … Puis Edith Lefel m’a pris pour sa tournée en 1996 et le fameux concert à l’Olympia, ensuite c’était parti. J’ai aussi joué avec Tanya Saint-Val, Tony Chasseur et beaucoup d’autres artistes de la diaspora afro-antillaise. »

    Paris étant le carrefour de la musique Africaine, Mike se devait d’y être pour se confronter aux rythmes de ses ancêtres. Il y fait la connaissance de nombreux musiciens et croise la route du chanteur malien Salif Keita. Il raconte cette anecdote : « Salif cherchait un bassiste, son réalisateur lui a conseillé de passer me voir. Il s’avère que Salif connaissait déjà le travail de mon père. J’étais en train de faire les basses sur l’album de Djeli Moussa Kouyaté qui était aussi son guitariste. Je n’étais pas prévenu, je l’ai vu de dos. J’ai fait ma séance, j’étais surpris de le rencontrer. Nous avons discuté. Il est revenu le lendemain, nous avons mangé ensemble, échangé, j’étais à l’écoute. Puis il m’a dit : « Mon fils, que fais-tu dans l’année ? Je me suis mis à réfléchir. Il a répété. Que fais-tu dans les 2 années à venir ? J’aimerais te prendre avec moi en tournée. C’était ma première grande tournée dont Mino Cinélu était le chef d’orchestre. Puis le batteur et ami Roger Biwandu a intégré la formation. Je suis donc resté avec Salif Keita de 2005 à 2009. » Ainsi, le jeune bassiste grandira auprès de l’un des plus grands chanteurs d’Afrique. « J’ai appris énormément de choses sur les musiques maliennes et africaines », insiste-t-il.

    Ces deux écoles, antillaise et africaine, font partie intégrante de l’ADN de Mike Clinton. Il s’en défend et les assume. « Ces deux parties, africaine et antillaise, fonctionnent tellement bien ensemble qu’elles sont devenues ma signature musicale. C’est ce qui est en moi. Les gens la reconnaissent lorsqu’ils m’entendent. »

    Fort de ses expériences, le bassiste multiplie les collaborations en tant que sideman : Saïan Supa Crew, Raul Midon, Les Nubians, Kassav, Toups Bebey, Féfé, Delasoul, « M » Mathieu Chedid (Lamomali), Vianney, Gaëtan Roussel et bien d’autres…

    Aujourd’hui, Mike signe un premier album solo très personnel intitulé Koleksyon, produit par Sidney Regal pour le label Black Stamp Music. Il raconte l’aventure : « J’avais envie de travailler de façon spontanée. Je fais souvent des brainstormings avec le producteur, Sidney Regal, qui est aussi un grand mélomane. Ce premier projet raconte la Caraïbe et l’Afrique. Le but de nos rencontres est de savoir qui on a envie d’inviter, comment développer des morceaux qui puissent regrouper tous ces Mondes. Mon but est de mélanger des artistes africains, créoles, français et même anglophones. Avec ma manière de faire, j’ai pensé à des artistes qui m’ont fait et vu grandir, et j’ai créé des musiques en mélangeant des rythmes d’Afrique avec des codes de la musique antillaise et de la pop music. J’ai invité des icônes de la Caraïbe comme Dédé Saint-Prix, Tanya Saint-Val, Tony Chasseur… mais j’espère aussi pouvoir inviter des artistes venant de tous ces horizons. » Ainsi le créole côtoie les langues africaines, françaises et anglaises. « J’aimerais que ce beau mélange donne envie de voyager mais surtout de créer des ponts entre ces cultures. »

    Bassiste

  • Robby Marshall

    Robby Marshall

    Saxophoniste

    Multi-instrumentiste au saxophone, flûte et clarinette de Californie, Robby a joué et/ou enregistré avec Cassandra Wilson, Carlos Santana, Harry Belafonte, Tigran Hamasyan et bien d’autres. Il a joué dans des salles telles que Madison Square Garden et Royal Albert Hall, Hollywood Bowl et de nombreux festivals de jazz, dont Montreux, North Sea, Newport, SFJazz et le New Orleans Jazz and Heritage Festival. Un son merveilleux, des improvisions fantastiques…

    Saxophoniste

Ticket

Prévente : Le billet numérique (QR Code) vous sera envoyé par mail après validation de votre achat.

AIDEZ-NOUS À MIEUX VOUS ACCUEILLIR

La vente de ticket pour cet évènement n'est plus disponible en ligne !